La grande exposition sur la guerre et la photographie, résultat d’un travail de fond mené pendant plusieurs années par la conservatrice Anne Tucker, fait un arrêt décevant à Los Angeles, au Annenberg Space for Photography.
Il faut dire que cette version tronquée ne compte que 150 images, sur les 480 rassemblées dans le lieu original, le musée de Tucson. Les images choc sont empilées sur les murs, bien trop serrées, dans un mélange qui privilégie l’émotion aux dépens de la réflexion.
Aucune section n’est consacrée à la propagande ou la censure – un comble pour un sujet comme celui-ci. On est loin de l’analyse sur les formes et l’histoire de la photo de guerre, genre « noble » du photojournalisme hérité de la peinture.
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