Jusqu’au 14 avril, le photographe Antoine d’Agata vous invite à descendre dans les sous-sols du BAL pour confronter une fois de plus votre regard à celui du réel. Le long d’un mur entièrement recouvert d’images, le photographe de l’agence Magnum expose série de corps décharnés, cadavres de guerres, prostitution dans des chambres glauques et silhouettes d’ouvriers, qu’il a trouvé au-delà des frontières des pays civilisés.
Ces visages flous et danses de corps et de la mort qui ne deviennent plus qu’« anti-corps » (nom de l’exposition) se répondent comme en écho sur les quatre murs de la salle pour offrir à notre regard d’occidental la vision d’un monde déliquescent qui a abandonné toutes valeurs sociales et morales pour mieux vivre au rythme de leurs simples besoins primaires et pulsions.
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