Qu’il photographie les survivants d’un tsunami, des sportifs à la sortie d’un match ou des célébrités sans fard, Denis Rouvre cherche à fixer ses modèles en situation de combat, face à l’adversité ou face à eux-mêmes.
Les visages sont des paysages intérieurs. Le photographe Denis Rouvre l’a compris, qui a mis en parallèle les portraits de survivants japonais du tsunami de mars 2011 avec l’image des lieux dévastéspar la catastrophe. « En novembre 2011, j’ai décidé de me rendre sur place. J’ai parcouru trois cents kilomètres de côtes, les plus touchées par le tsunami. J’ai photographié ces paysages sans réfléchir, persuadé qu’il me fallait du temps pour appréhender le cataclysme. Sur ces lieux ravagés, aucun habitant pour témoigner. J’ai alors cherché à rencontrer les gens qui habitaient ces lieux avant l’événement. Je les ai trouvés dans des quartiers de logements temporaires construits après la catastrophe. Ceux-là ont tout perdu. Familles, proches, maison, biens, jusqu’au moindre souvenir qui forge une histoire personnelle. Leurs visages répondaient aux lieux dévastés. »
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