Une fois, on a demandé à Raymond Depardon s’il était « passé au numérique » (j’étais présent j’ai assisté à la scène en 2006). Il a répondu à peu près ça : « j’ai déjà eu dû mal à passer à la couleur… Alors laissez moi un peu de temps pour passer au numérique ». Réponse amusante… mais un peu dérangeante aussi.
Ce portrait a bel et bien été réalisé en argentique (plutôt mal en fait)… J’y vois un authentique symbole du déclin et de l’incorrigible ancrage de notre pays dans son passé nostalgique. Raymond Depardon est d’ailleurs connu pour ça… Autant j’aime ses images récentes à la chambre, d’une France moisie, désuète et endormie. Autant je ne comprends pas le choix de cet artiste, pour un portrait officiel d’un président qui aimerait incarner le changement !
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