Quand on dirige un réseau social et qu’on ne fait pas face à une class action, c’est qu’on a raté sa vie. Voilà ce qu’ont dû se dire les dirigeants d’Instagram, application star de l’échange de photos sur Internet, visée depuis lundi par une action collective en justice déposée devant le tribunal de San Francisco, en Californie.
En cause une nouvelle fois, la refonte des conditions générales d’utilisation (CGU) d’Instagram, réseau « gratuit » racheté par le géant Facebook en avril. A cette occasion, l’entreprise avait clairement annoncé son intention de gagner de l’argent avec les photos échangées par ses quelque 100 millions d’utilisateurs revendiqués, en stipulant que ces derniers devraient accepter « qu’une entreprise ou une autre entité puisse payer pour afficher [leur] pseudonyme, avatar, photos (ainsi que toutes les métadonnées associées), et/ou actions en ligne, dans du contenu payant ou sponsorisé, sans aucune compensation ».
Une marque spécialisée dans le pâté pour chien pourrait donc payer Instagram afin d’utiliser la photo que vous avez prise de Kiki, votre bouledogue rigolo, en train de faire ses bêtises habituelles. Sans vous demander la permission et, surtout, sans même que vous soyez au courant. Instagram n’a par contre pas précisé où seraient placées ces publicités (dans l’application elle-même ou n’importe où en ligne ?), qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux liens sponsorisés de sa maison-mère Facebook.
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