Hasselblad, ce nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant c’est une des marques mythiques de la photographie, notamment connue pour avoir fourni l’équipe d’Apollo 11 et immortalisé non seulement les images des premiers hommes sur la Lune mais aussi la première image de la Terre. Après ces voyages dans l’espace et avoir ravi de nombreux passionnés pendant des décennies, les appareils de la marque suédoise se sont finalement cantonnés aux studios professionnels, les seuls utilisateurs à même de pouvoir se payer ces boîtiers et optiques moyens formats dont le premier ticket d’entrée se situe aux alentours de 12 000 euros… hors taxes.
Aussi quelle ne fut pas la surprise de voir un représentant de Sony sur scène lors de l’ouverture de la conférence de presse d’Hasselblad à la Photokina de Cologne pour annoncer un partenariat entre les deux marques. Et le chef d’Hasselblad de présenter dans la foulée le Lunar, un hybride basé sur le NEX 7 mais transformé en objet de luxe par ses équipes. Et quand on dit luxe, le prix peut faire frémir : la version de base est à 5 000 euros (contre 1 350 euros pour un NEX 7) et les options de personnalisation sont sans limites.
Accusée dans certains journaux de se dévoyer dans les appareils bling-bling pour milliardaires, vilipendée pour ce qui semble être du rebranding sauvage en oubliant d’innover sur le plan de la photo, la marque suédoise fait l’objet de nombreuses critiques et de spéculations depuis la conférence de presse. Plutôt que d’intenter un procès d’opinion à la marque, nous avons préféré aller directement poser nos questions à Peter Stieg-Nielsen, chef de produit chez Hasselblad, et essayer de comprendre l’objectif d’une marque dont le nom fait attendre plus qu’un simple maquillage de boîtier…
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