« Au lieu de m’en parler encore et encore, pourquoi t’en parlerais pas sur le blog », me disait ce soir Jean-Christophe. Il est souvent de bon conseil, alors j’y vais. Sans filet et sans craindre de passer encore une fois pour un bouffon qui ne comprend rien à rien.
Depuis que je me suis remis à la photo (c’est très récent, après une coupure de plusieurs années), et que je laisse au placard tout mon matériel « sérieux » pour me trimballer uniquement avec un iPhone, c’est à peine si j’ai encore besoin d’ouvrir un ordinateur pour traiter mes photos. Pire que ça : je n’ai plus du tout envie de le faire.
Je suis bien sur l’iPhone. Je m’amuse et je fais ce que je veux (edit: presque tout ce que je veux). En fait, je n’arrive pas à sentir que je travaille, même quand je retouche ou publie les photos.
S’amuser, c’est peut-être ce qui fait tant râler certains. De la même manière qu’il existe encore des gens pour prétendre qu’un ordinateur doit être difficile à utiliser et à configurer pour être un « vrai » ordinateur, sinon ce n’est qu’un jouet Mac. Pour l’essentiel, on en est encore là en photo, avec la complicité active et enthousiaste des départements marketing de Canon, Nikon et des autres : la photo, c’est pas une plaisanterie.
Si tu ne te trimballes pas avec un appareil capable d’enregistrer chaque poil du cul d’une mouche qui se serait égarée sur la lune ; un appareil avec une optique qui avale tant de lumière que des astrophysiciens ont peur qu’elle crée un trou noir chaque fois que tu prends une photo ; si tu ne passes pas des heures à peaufiner chaque raw à la main et à soigneusement ranger tes clichés dans les pages de tes albums numériques, t’es pas un photographe.
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