Le monde de la photographie surfe sur la vague vintage et voit refleurir les vieux appareils argentiques ainsi que la célèbre marque Polaroid qui fête cette année ses 75 ans après avoir failli disparaître.
Résistance au tout-numérique ou simple retour aux sources, la photographie surfe sur la vague vintage et voit refleurir les vieux appareils argentiques ainsi que le mythique Polaroid. Cette dernière marque fête cette année ses 75 ans et a lancé une version numérique de son boîtier phare.
«Lo-fi» pour «low fidelity», en opposition à «hi-fi»: c’est ainsi que se définit cette photographie aux clichés bruts ou expérimentaux, bien loin des images parfaites issues d’appareils numériques sophistiqués, ou du vintage artificiel de l’application Instagram dont les filtres patinent à l’envi des photos.
«Cet engouement pour le vintage prend sa source dans le mouvement Lomographie, dont les appareils emblématiques offrent une approche plus instinctive de la photographie», résume Jacques Hémon, directeur de l’Observatoire des professions de l’image.
Le «Lomo» – de la marque soviétique Leningradskoïe Optiko Mekhanitchéskoïe Obiedinenie (Union des Optiques et Mécaniques de St Petersbourg) – est un appareil argentique compact rudimentaire produit dans les années 1980. Son retour en grâce est à l’origine du mouvement «lomographie», considéré comme un art photographique en soi et qui ne cesse de croître depuis une dizaine d’années.
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