Diplômée des Gobelins-École de l’Image de Paris, il n’est pas étonnant de découvrir que Marie-Sophie Leturcq a aussi un lien très ténu avec l’art musical. La petite musique de l’âme, cette vibration à explorer s’exprime en ses mot s: chercher un sixième sens qui serait une intelligence obscure.
En l’occurrence, en ce qui concerne Marie-Sophie Leturcq, la route a pour miroir une quête de l’alchimie. Prendre son appareil photo en bandoulière et privilégier l’errance à la posture, quand partir à la rencontre d’autrui ressemble à la poursuite de soi. Photographe, sans fantasme projeté, cherchant souvent le regard ontologique plus que l’esthétique, l’artiste saisit des clichés pas stéréotypés pour un sou.
On pourrait penser que seules les couleurs si sublimes reflétées par le monde sont l’unique ambition de la photographe, or, à priori, ce qui laisse trace, demeure le regard des êtres. L’appellation de son diplôme prend alors tout son sens: la section « prise de vue » lui sied tant.
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